dimanche 17 avril 2011

Décharge

Non loin de la pisciculture, il y a une décharge à ciel ouvert.



C’est quand même un autre charme ... Pourtant, cette zone grouille de vie. Un couple de renard pas très farouche en ont élu domicile.
















Le corbeau et le renard


Des orignaux viennent pour manger les bourgeons de saule,
Un porc-épic longe les abords de la décharge pour consommer l’écorce des arbres


Il y a également un coyote qui se balade dans ce coin pollué, mais il a été plus rapide que moi.




Vive le printemps

Enfin, la chaleur arrive. Les matins, le mercure annonce entre -10 °C et -5 °C, mais tous les jours on observe des températures positives. La faune se réveille petit à petit, et le soleil gagne 7 minutes tous les jours.
Les petits passereaux se mettent à chanter



Les araignées s’aventurent sur la neige



Les chiens de prairie sortent de leurs tanières. Signe que les ours le font aussi… les observations se rendent de plus en plus intéressantes.




Les pygargues à tête blanche commencent à préparer leur nid.




Les écureuils sont toujours actifs, et commencent à retrouver de quoi manger



Les tamias (tic et tac) sont également de sortie.






Les grouses se préparent petit à petit à la période de reproduction.




Bientôt les forêts vont grouiller de vie, mais j’ai un rapport de stage à faire…

Encore une aurore boréale.


Il y a deux semaines, une petite aurore boréale est apparue. Pas très actives en cette fin de saison, mais magnifique quand même.

La migration des cygnes trompettes

En ce moment, c’est la pleine période de migration. Ceci annonce le printemps, enfin... Nous sommes allées voir les cygnes trompettes qui se reposent dans certains lacs du sud du Yukon avant de rejoindre Alaska. Il y a quelques décennies, cette espèce était menacée d’extinction. Les chasseurs ou braconniers tuaient ces cygnes pour vendre leur plumage qui s’utilisait pour l’écriture. Aujourd’hui la population a bien remonté. L’an dernier il a été compté environ 24 000 individus. L’espèce n’est plus en danger.






En chemin, nous avons rencontré un coyote.

vendredi 1 avril 2011

Un nounours qui se fait les griffes.

En me promenant prés de la pisciculture, je suis tombé sur les traces d’un ours (à 400 mètres de mon lieu de travail).



Cette trace a été faite l’année dernière, mais elle prouve la présence de cet animal dans les parages. Il faudra être prudent lorsqu’il va se réveiller. Mais pas de panique, j’ai ma bombe anti ours !!!


Le dernier trappeur

Samedi 26 mars :

Avec Thib et sa copine Audrey, nous somme allées dormir dans la fameuse cabane construite pour le film « le dernier trappeur » de Nicolas Vannier. Pour les personnes qui l’ont vue, cette cabane est celle que l’on voit en construction. Et pour les personnes qui ne l’ont pas vue … regardez-le. Ce film a été tourné au Yukon, et les paysages que vous pouvez voir dedans sont ceux que je voie régulièrement. Les préparatifs sont rapides, un bon sac de couchage, à manger, lunette, chapeau, appareil photo… et c’est partie pour une bonne rando.





La cabane est située sur une rive du fish lake. Plus de deux heures de marche dans la neige sur le lac pour y arriver. Les trails ne sont pas bien tassés, ce qui rend la marche assez difficile. Surtout que la météo n’est pas avec nous, car le temps est couvert et le vent souffle à contre sens. On espère que la cabane n’est pas déjà occupée sinon il faudra faire le retour dans la soirée. Après une longue marche, on arrive enfin à la cabane.









Deux sacs de couchage sont déjà sur le lit, mais personne de présent. On s’installe tranquillement et peu de temps après, les deux autres occupants arrivent. C’est un couple très sympa qui vit à Whitehorse depuis trois ans. Une pile de bois est entassée devant la cabane. On coupe quelques morceaux et met le poêle en marche.



 La température monte tout doucement. On se fait à manger et après dodo.



Pendant la nuit, j’entends un bruit de plastic. Il y a un intrus dans la cabane. C’est une souris qui apprécie la présence de l’homme chez elle, car elle est entrain de nettoyer les miettes de pain que l’on a laissé. La lumière du jour pointe le bout de son nez. J’en profite pour me lever, je coupe du bois puis allume le poêle. Le lever de soleil est d’un rouge vif, c’est magnifique. J’en profite pour me balader dans une montagne au dessus de la cabane. La neige y a été soufflée, ce qui laisse apparaître un sol aux couleurs très diversifiées.






 Je me mets assis et contemple le paysage quelques dizaines de minutes. Il n’y a pas un bruit, juste quelques oiseaux qui se baladent. Le soleil se lève petit à petit dans le ciel, et sa chaleur se fait ressentir (hé oui même au Yukon le soleil chauffe).





Su mon retour à la cabane, je remarque un indice de présence de lagopèdes,



 mais également de loup.



 A la cabane, le petit dej est prêt. Ensuite, on décide d’aller scier du bois pour que les prochains aient de quoi se chauffer. On prépare nos affaires et retournons à la « civilisation ».





Le retour en autostop peut ne pas paraître long, car c’est la première voiture qui nous a pris (le problème c’est qu’il y a une voiture toutes les heures), et c’est le couple qui était dans la cabane. Sur la route, ils nous proposent de grignoter une tranche de pain avec du fromage. L’estomac un peut vide, je goûte le fameux fromage. Première bouchée, c’est une honte d’appeler ça du fromage. Le nom approprié est plutôt « pâte sans goût particulier ». Pour les remercier, arrivés à la pisciculture, nous leur offrons un beau filet d’omble chevalier.

Maxime